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L'Antre de la Louve
6 octobre 2013

Je hais l'amour véritable de Laurence Schaak & Goulven Hamel

Je hais l’amour véritable
No Future !

Je hais l'amour véritable Nathan Edition

Rien qu’avec son titre provocateur – bien digne d’un roman punk ! – Je hais l’Amour véritable m’attirait. Pourtant, malgré son résumé aussi alléchant qu’accrocheur, ce roman stagnait dans ma Pile de livres à Lire depuis plus d’un an déjà. C’est avec les Arctic Monkeys en fond sonore que j’ai commencé ma lecture. Au fil des pages, mon côté Punk/Rock s’est réveillé et j’ai remonté le temps jusqu’à l’époque des Sex Pistols.

Malgré leurs différences socioculturelles, Pete, anglais, et Marie, française, sont tous deux fans de musique Punk. Les Beatles et Elvis, c’est dépassé. Ils ne jurent que par The Clash ou les Sex Pistols. Cet amour de la musique va les rapprocher, pour le meilleur et pour le pire…

Plus qu’une romance, Je hais l’Amour véritable est avant tout une histoire qui parle de Punks et des chanteurs pionniers du genre. On découvre une Angleterre en pleine mutation et ces bouleversements sociaux passent à travers la naissance d’une nouvelle musique et d’un mouvement délibérément provocateur.

Fourmillant de détails historiques, la lecture de ce roman est alors à double tranchant : les auteurs ont fournis un vrai travail de fond, comme l’indique l’épais lexique à la fin de l’œuvre, mais je n’ai pas pu m’empêcher de m’interroger : est-ce qu’un jeune lecteur réussira à pénétrer dans l’atmosphère punk s’il n’a aucune connaissance ? Pour bien comprendre toutes les subtilités de l’intrigue et démêler les personnages historiques des personnages inventés pour les besoins de la fiction, il faut lire le lexique.

L’histoire entre Marie et Pete est ici clairement prétexte à peindre une "fresque historique" de cette époque : les tournées, la folie ambiante, la décadence, la drogue, la provocation et l’adrénaline des concerts… Mais malgré toute cette folle ambiance,  j’avais parfois l’impression de lire une leçon d’Histoire qu’on essayait de rendre intéressante grâce à la fiction... et c’est dommage.

Je hais l’Amour véritable reste cependant un roman agréable à lire, surtout quand on a de bonnes notions musicales ; un roman à lire avec du rock à fond dans les oreilles… mais sa lecture se fera sans doute plus ardue pour quelqu’un qui ignore tout de cet univers Sex Drugs & Rock’n Roll.

Je hais l'amour véritable ~ Laurence Schaak & Goulven Hamel
Nathan (juin 2012), 223 pages, 7€

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Commentaires
E
Je passe juste dire que j'aime bien le nouveau décors
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A
Une ambiance qui pourrait me plaire, d'un autre côté, je ne pense pas avoir grand chose à apprendre sur le mouvement punk donc j'ai peur de m'ennuyer...
Répondre
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