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L'Antre de la Louve
26 septembre 2012

Phaenix : Les Cendres de l'Oubli de Carina Rozenfeld

Phaenix, les Cendres de l'Oubli
"L'amour est un Phénix qu'on ne prend pas au piège"

Phaenix Carina RozenfeldA la fin du lycée, Anaïa déménage dans le Sud pour s’installer dans l’ancienne maison de ses grands-parents : nouveau cadre scolaire, nouvel environnement et surtout, nouveaux amis, énormément de changement qu’elle n’avait pas prévu mais qui sont bien effectifs… C’est à l’Université qu’elle rencontre Eidan et Enry, deux jeunes hommes qui l’observent et réagissent comme s’ils la connaissaient déjà. Etrange, vraiment…Surtout qu’en parallèle, Anaïa fait ce rêve étrange et pénétrant d’un bel inconnu qu’elle aime et qui l’aime…

Lorsque j’ai entamé les premières pages du roman de Carina Rozenfeld, j’avoue avoir eu très peur : le déménagement, l’héroïne qui se sent mal dans sa peau et qui rencontre un beau jeune homme mystérieux qui la rend mal à l’aise, les rencontres/coïncidences qui n’en sont pas vraiment, la haine et l’incompréhension au premier regard, … bien qu'agréable à lire, j’avais l’impression de lire un Fascination à la sauce française.

De plus, ce sentiment de déjà-vu constant s’est vite associé à un besoin pressant (presque physique) de vouloir frapper Eidan et Enry à cause de leur comportement : malgré leurs belles paroles, leurs comportements de stalker m’indiquait qu’il fallait se méfier de ces beaux garçons : est-ce réellement par amour qu’ils s’intéressent à l’héroïne ? Le doute plane jusqu’à la fin.

Vous l’aurez donc compris, au début, ce n’était pas gagné… Pourtant, avec le recul, je crois avoir finalement apprécié Phaenix : le triangle amoureux, bien que m’ayant donné envie de me taper la tête contre le mur pendant les trois quart du roman, m’a finalement davantage plu vers la fin. Je n’ai qu’un mot à dire : merci de ne pas être cruche, Anaïa ! Je n’en dis pas plus mais cet aspect du roman a été réellement novateur par rapport aux autres productions jeunesse habituelles.

J’ai aussi apprécié le fait que l’intrigue se déroule à l’université. C’est agréable de changer de cadre scolaire pour en découvrir un plus libre : les fêtes, les sorties, les cours… La vie estudiantine y est représentée sans caricatures. Autre point positif, la musique occupe une place de choix dans Phaenix et les passages musicaux montrent bien toute l’étendue du talent de Carina Rozenfeld : sa plume se fait légère et envoûtante.

Malgré un début-milieu de lecture éprouvant, Phaenix a l'originalité de présenter une mythologie atypique, associée à une dimension musicale intéressante. Le style de l'auteur est léger. Quelques longueurs sont malgré tout à déplorer, mais elles sont surtout dues aux cachoteries des deux figures masculines du roman. Je lirais donc la suite de Phaenix, persuadée qu'une fois l’action démarrée, je réussirais à m'attacher aux personnages, tout en en apprenant davantage sur leur passé. Le deuxième et dernier tome de la série de Carina Rozenfeld sortira d'ailleurs en mars prochain.

Vous pouvez trouver d'autres avis chez Little, Archessia ou Ilnyak1pas !

Phaenix, tome 01 : Les Cendres de l'Oubli ~ Carina Rozenfeld
Collection R (septembre 2012), 432 pages, 17€90

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Commentaires
A
J'ai plus aimé que toi je crois lol. On a aimé les mêmes choses mais les choses qui t'ont énérvé ne m'ont pas tant génée, j'ai hâte de lire la suite quand même.
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